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Le 2nd tour des Interclubs, vu par Thierry
 
Le 2nd tour des Interclubs, vu par Thierry22-05-2018

Le 2nd tour des Interclubs, vu par Thierry

 Rincés mais pas castrés 

Thierry nous offre un nouveau petit article post-second tour d'Interclubs. 
L'homme qui manie la plume comme le marteau qu'il lance, avec passion et enthousiasme nou offre son regard sur ce second tour, vu de l'intérieur de la Tribu Orange 

Article : 

Eh bien dis donc ! L'exclamation est presque une acclamation (même sans coup d'éclat) car nos chevaliers orange ne s'en sont (jamais sans Dalila) pas laissé conter, et plus exactement comme les bons comptes font les bons amis ils se sont réconciliés définitivement avec l'arithmétique sportive.

Or donc les colonnes du temple n'ont pas vacillé et mêmes les cariatides presque pas cillé quand nos athlètes ont pris position (en évitant les postillons, encore que pour conduire un attelage ce soit parfois bien utile) dans les portillons (avant de lâcher les chevaux et de courir à bride abattue).

Campés (avec les tentes à montage rapide rien de plus facile) ils ont abordé avec sérénité les épreuves de la journée (parfois after a long journey) dans des perspectives réalistes de stabilité.

Les uns avaient choisi le minibus (c'est plus mimi même sans abus) et les autres le tir groupé dans un car certes pas totalement remplis mais certains avaient préféré pour ne pas rempiler et rentrer en mode étagé prendre leur véhicule personnel ( pas un problème de vésicule, car on ne se bile pas tant au CAB vu notre bilan).

Les communications fonctionnaient et on se tint (teints aussi des joues aux cheveux - du moins pour ceux qui en ont encore) mutuellement au courant de l'évolution des scores au long de la journée.

Sur place personne ne faisait du sur-place et tous allaient de l'avant (pas seulement histoire de calendrier) sans procrastination car c'était bien le lieu et le moment de montrer sa forme.

A Castres on a voulu venger l'affront de la veille subie par le Stade mais c'est surtout la performance collective qu'il faut retenir car à défaut de boucher tous les trous, il y a eu une belle énergie de dépensée et pas en pure perte et l'on doit surtout mettre en avant la combattivité des relais qui n'ont rien lâché et nous ont donné non des sueurs froides mais frissons surtout quand on revient de loin et claque des temps canons dans la dernière ligne droite reprenant parfois une voire deux adversaires.

Le capitaine a rassemblé l'équipage sur le pont pour le grand rituel final d'acclamation symbolique, c'était chaud et vibrant et malgré l'irruption impromptue des Tarbais (c'était pas la fin des haricots ni une autre faim , encore que) nous avons assisté à un effondrement sympathique de mêlée surtout quand quelques lourds leurs sont tombés sur le râble.

Pas de bobos sérieux à déplorer (pas de bonobos non plus car on n'a pas fait les singes pas plus que la grimace) , même si on ne s'est pas économisé et on avait bien fait de miser sur la jeune garde vaillante qui a porté haut nos couleurs et pas dans la douleur.

Les encouragements n'ont pas manqué, le coaching a fonctionné, la confiance est restée notre jusqu'au bout et dans le car au retour tardif le capitaine a pu savamment débriefer tous les présents sous les applaudissements nourris des performances de chacun et du nombre de points rapportés.

Evidemment c'est plus ou moins facile et nos cadets de gloser mais pas de dauber sur la difficulté en lancers, qui reste notre maillon faible, encore qu'une préparation ad hoc programmée pourrait y palier à demi.

La joie était dans les cœurs et les sourires éclairaient les visages qui avaient été soigneusement tartinés dès le matin et ne brillaient donc pas d'un éclat rétrospectif trop violent.

Une belle équipe où, des cadets aux masters 3, l'unité fut la règle, la solidarité évidente et l'enthousiasme permanent. Ajoutons à cela la troupe de choc de nos juges qui a fortement aidé (pas en avantageant quiconque mais en évitant les pénalités de rigueur dures à encaisser quand l’équipe se défonce) .

Le fait d'avoir largement devancé le Satuc deux devait bien entrer, de manière maligne dans les regards égrillards des gaillards (situés à l'arrière du car) car c'était un de nos objectifs avoué, les faire rentrer dans le rang (sans parler de rendre gorge).

La seule ombre au tableau aura été l'éloignement de Reims et le retour tardif de l'équipe une qui nous aura empêché de fêter dignement cela tous ensemble, mais gageons que ce n'est que partie remise. N’est ce pas Président!

Le reporter spécial, pas embusqué mais coiffé de la casquette de capitaine grâce à un prêt généreux de Laurent pour éviter une insolation.

Allo Cognacq-Jay transmission terminée (pour équipe déterminée) !

 

Donc c’est nec plus Ultra

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.

- Sénèque


Thierry, pour notre site www.cabalma-athle.fr, mai 2018