Notre Meeting Jeunes, conté par Thierry JAMIN

Samedi , ça te dit, enfin je dis ça comme ça, moi ce que j'en dis c'est pour toi et les autres... supporteurs et amateurs d'émotion pour la reprise, presque une répétition générale (pas une reptation géniale) non nous n'allons pas faire les limace au bord de la pelouse et il n'y aura pas de lit pour des massages non plus.

Avez vous percuté comme le chien du starter pour frapper les cartouches cette journée du Samedi 17 mars lançait le bal, ouvrait la saison de la piste sans avoir aux trousses une urgence absolue, d'ailleurs la trousse au sec resta sans blessés.

Alors oui c'était le tour des jeunes de faire le tour du stade avant les estrades mais sans estrapades dans une sorte de tour de force et de fait il y eut une belle affluence pour ce jour de confluence des énergies et des acteurs divers et tous nécessaire à la réussite d'une grande fête du sport athlétique comme nous les aimons tous.

Car tout était milillimétré et tiré au cordeau, chacun à son poste, qui pour les jurys, les concours, la buvette et toute l'intendance qui suivait (comme disait Napoléon, et il ne parlait pas que des cantinières, quand l'intendance suit!), bref une organisation sans failles avec une participation de taille pour permettre un déroulement qui ne déraille.

L'an passé un succès méritoire nous avait mit en alerte pas seulement d'estime il avait poussé dans leurs retranchements les organisateurs et du coup on avait bien revu le planning général (et pas que familial) les inscriptions et l'enchainement des épreuves, pour éviter des points de tassement et des goulets d'étranglement (à ne pas confondre avec les goulots pour ceux qui ne manquent pas de culot).

Bref on sentait bien les choses dès le début, tout baignait et sans pluie sauf les restes de l'orage de la veille qui avait laissé dans les virages des rivages mouilleux au point qu'on cru un instant à un changement de menu, la raclette venant de faire, fort opportunément mais sans acharnement inutile son apparition.

Ce meeting jeunes permit alors aux benjamins  et benjamines, comme aux minimes filles et garçons non d'apercevoir des glaçons mais de sentir le vent des futures compétitions se lever.

Pas un film de ken Loach mais des moyens techniques à la pointe et au bout de la ligne droite avec des fils tendus et une tente pour ne pas transformer l'attente des dévoués préposés aux mesures temporelles d'effectuer leurs tâches oh combien précises dans de bonnes conditions.

Alors quant à la condition (pas humaine comme le titre du roman de Malraux) de nos athlètes en herbe, poussés comme du chiendent mais aussi courant parfois comme autant de chiens fous lachés sur la pelouse ? elle était vraiment très impressionnante pour ce que nous en vîmes sur des triathlons.

Le tableau des résultats parlera de lui même... ce fut une belle compétition où les participants n'eurent pas à anticiper des annonces faites dans le timing et des indications précises tant horaires que de lieu dissipèrent vite les quelques doutes ou questions qui auraient pu se poser.

Ils étaient à pieds d'oeuvre pour commencer, sans chercher à les commenter, leurs trois travaux en avançant (en eussent ils fait douze qu'ils n'auraient pas reculés...dixit Hercule) dans le sens de la marche mais sans en louper une ni avoir besoin de prendre le train de la compétition en marche.

Dans ces moments de partage ils y avaient bien quelques locomotives sans que les logos les motivent et ce n'est pas sans panache (histoire de fumée) qu'ils prirent les devant ouvrant la voie toute grande à des performances plutôt encourageantes pour un début de saison en extérieur qui ménage beaucoup moins et joue de la rigueur comme une fois de plus la fin de la compétition nous en administra la preuve.

Non les augures et les auspices n'étaient pas sinistres puisque l'orange fut fruitée et gouteuse et que la participation limitée mais de qualité d'autres clubs permit des confontations instructives.

Les moments de pause aussi permirent non la dépose prématurée du matériel mais la restauration des organismes entre les cadres (presque pimpant) et les athlètes sautillant , la buvette fut un point de ralliement heureux pour faire également la causette.

Alors si d'aventure l'arrivée tardive mais ien prévue de la pluie jeta un certain froid c'est sans effoi et le cœur vaillant que les marcheurs et marcheuses bouclèrent leur parcours sans faiblir et sans coup férir, même si la soudaine baisse de température n'a pas fait rire grand monde.

«Sic transit gloria mundi» la remise des médailles avait précédé cet ultime épreuve qui démontra une fois de plus avec force preuve combien la marche est ingrate et manque de reconnaissance.

Là le remballage attendait encore les plus courageux et volontaires restés pour la circonstance car il fallait faire place nette et remettre en état les locaux sans oublier de mettre les barres de mars dans les bocaux ( là où l'on voit les mines des gourmands s'allonger).

Comment ne pas administrer un vibrant satisfecit qui est plus qu'un encouragement pour tous ceux qui ont contribué, même modestement, en tenant leur place à la réussite d'un hit en tête de parade qui ne nous laisse pas en rade mais amorce (pas à blanc) la saison estivale ( à vos marques, prêts, partez).

Merci aux nombreux parents venus prêter main forte et pas seulement encourager leur progéniture, pour toucher du doigt et des yeux ce qu'est une vraie compétition, son déroulement et surtout l'état d'esprit bon enfant qui y règne grâce aux bonnes volontés de tous et à l'engagement de chacun.