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Violaine AVEROUS
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Le sponsoring, vu par l'écrivain de la Tribu Orange
 
Le sponsoring, vu par l'écrivain de la Tribu Orange21-03-2018

Le sponsoring, vu par l'écrivain de la Tribu Orange

Le poids des mots, le talent de la plume...

A la veille d'une nouvelle Soirée Partenaires, Thierry JAMIN, entraîneur des jeunes au sein de notre CA BALMA, propulseur d'engins (disque et marteau ont sa préférence) et lanceur de mots, nous offre une réflexion personnelle sur les partenariat et le sponsoring.

Avec cet incroyable talent qu'il sait renouveler, chaque semaine, en nous offrant des textes débordant de culture, foisonnant de jeux de mots, et toujours pleins de bienveillance !

La réflexion, donc, d'un sportif humaniste :

Sponsor c'est du sport pas SPQR comme sur les enseignes romaines des légions mais...

 

Qui peut croire une seule seconde que le sport de haut niveau tel que nous essayons de la pratiquer aussi au club sans faire tiquer les puristes ne demande pas d'effort pour astiquer les cuivres mais pas ceux des orchestres.

Oui parlons clair la visibilité à un cout qu'il faut assumer pour faire avancer des projets et mettre en chantier de nouvelles idées autour d'évènements, ciel pas seulement le mardi, mais qui attirent les regards, font converger la foule des grands jours vers notre club et ne nuisent pas à son aura, pas migraineuse, encore que en matière de logistique ça peut rapidement devenir casse tête pour les responsables.

La responsabilité des dirigeants c'est alors dans la gouvernance, le pilotage de savoir prendre de bonnes décisions au coup par coup pour parer, réparer et pas désemparer l'équipe.

Et là il y a un secteur important, celui des partenaires (particuliers ou particulières, comme dans la chanson, mais privés le plus souvent).

On ne peut pas attendre une aide trop massive des collectivités territoriales ni de la fédération et de ses instances locales sauf dans des moments de mobilisation intense pour de l'exceptionnel.

Pourtant au quotidien il nous faut des moyens qui demandent une trésorerie ad hoc (pas une histoire de capitaine haddock) et aller à la pêche aux aides diverses et variées (pas avariées svp).

Cela nécessite du temps et un investissement personnel car on n'attire pas les mouches avec du vinaigre et pour jouer la mouche du coche (contrepèterie riche) il faut payer de sa personne, contacter, relancer, proposer, rencontrer, convaincre des acteurs extrêmement divers qui n'ont pas la même vision, les mêmes attentes ou besoins mais qui pourraient potentiellement participer à notre effort.

L'athlétisme dont l'histoire ancienne a été marquée par des cas de semi professionnalisme qui ont tué la carrière de champions (Ladoumègue, Owens) à l'époque de l'amateurisme roi mais souvent marron car pas réaliste a accédé depuis un certain temps au professionnalisme dans tous ses compartiments aussi bien techniques que médicaux mais le nerf de la guerre fait encore trop souvent défaut pour ne pas s'en préoccuper d'avantage au service du collectif.

Des correctifs peuvent être apportés à la marge (pas la marche, qui reste grande...à franchir) et on ne peut s'affranchir (sauf à être timbré) d'efforts proportionnés aux attentes (pas du coup de gong).

Tout à une valeur, comment l'estimer à son juste prix, la négocier et la valoriser correctement (sans se faire la valise) et favoriser avec rigueur et opiniatreté des initiatives pour avancer dans des directions qui offrent (jamais gratuitement) des perspectives nouvelles et attrayantes pour tous et chacun.

Notre marque, nos signes distinctifs sont vendeurs (au sens noble) et porteurs de valeurs, celles de notre sport chéri qui est fait de vérité et de constance et ou on ne donne pas longtemps le change, les erreurs se paient cash et pas en petite monnaie.

Aussi à l'heure des médias rois notre image, celle que nous montrons et à laquelle nombreux sont ceux qui peuvent y adhérer, ne dépend pas que de nous dans les situations ou nous déployons banderoles et fanions, arborons teeshirt et survêtements.

Cette publicité dont nous dépendons en partie, pas pour notre survie mais pour continuer de porter bien haut l'excellence de nos ambitions est basée sur des relations harmonieuses et fructueuses avec nos partenaires des grandes enseignes qui peuvent accoler sans rougir (ni orangir, juste rugir de plaisir pour la marque au lion) notre marque à la leur sans que cela ne soit un leurre.

Au bon beurre se dirons certains, amateurs de sandwich, mais n'oublions pas que le bénévolat reste le moteur et la source principal du fonctionnement de notre club/tribu/attribut mais pas sans épithètes.

Alors oui il faut bien aller dans le sens souhaité par le public, qui en redemande, de l'engagement, de l'émotion et aussi des témoignages, des interviews , des histoires et une forme de story telling qui est partout.

Notre présence dans les média sociaux en est une première illustration, pas une illustre ration mais visible et nécessaire pour que cette visibilité du drapeau qui flotte au vent de l'histoire ne soit pas vaine ni édulcorée.

Comprenons la grandeur de la cause que nous défendons, le sport pour beaucoup avec un encadrement de qualité et des moyens associés qui dépendent de la générosité de nos partenaires aussi.

D'aucuns pensent et pestent contre les marchands du temple que chassa jésus et s'étranglent en voyant même les maillots d'arbitres arborant des publicités.

Ce n'est pas un mal pour un bien mais une nécessité bien comprise afin de donner du sens et de la substance à des entités qui ne peuvent plus s'ignorer, ont besoin l'une de l'autre et doivent donc s'associer, pas comme des malfaiteurs mais au service de juste cause, car par delà les moyens ce sont avant tout les buts poursuivis qui importent.

 Thierry JAMIN, pour notre site www.cabalma-athle.fr, mars 2018