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Eloise DE LA TAILLE
25 ans
Seniors
 
Retour sur le Trail avec les Chefs de Zone
 
Retour sur le Trail avec les Chefs de Zone17-11-2017

Retour sur le Trail avec les Chefs de Zone

Nous avons tenu à revenir sur le Trail du Pastel avec les « monsieurs de l’ombre », eux qui sont allés repérer le terrain, informer, nettoyer, défricher, améliorer, baliser, et re-nettoyer…

 

Ces hommes du quotidien sur lesquels le club compte car sans eux, RIEN n’est possible !

Il y avait des centaines de bénévoles et signaleurs (qu’on remercie une nouvelle fois) mais il y avait quatre responsables de zone qui ont sécurisé de main de maître la gestion de la course et du parcours du début à la fin.

 

Nous leur avons posé quelques questions…Préparez votre second degré !

 

 

Messieurs, comment avez-vous trouvé ce Trail, et l’ambiance qui l’a entouré ?

 

Dominique Gillen :

« Le trail n'est vraiment pas ma tasse de thé :

-  voir passer toute la soirée du vendredi des ombres anonymes qui de leurs frontales mal réglées
nous éblouissent sans cesse,
- entendre leurs jérémiades perpétuelles "c'est quand l'arrivée ?" "ça descend bientôt ?" "il est ou le bonheur ?",
- sentir à chaque passage leurs corps puant, transpirant, les éffluves de boue de bave et de sueur séchées, et j'en passe,
- les entendre également, pour les plus courtois et il y en a trop dans ces moments difficiles, nous remercier, nous féliciter d'être présents en pleine nuit
alors que je préférerais être sur mon canapé à regarder une bonne série policière (Derrick, Julie Lescaut) en buvant une tisane au romarin 
- remettre ça le lendemain aux aurores avec les mêmes, ou presque, et regretter en les voyant de près, de jour, que la nuit ne retombe pas !!! et très vite
(réflexion valable pour les coureurs ...mais aussi pour les bénévoles)
- passer la matinée entière à faire d'innombrables aller-retour d'un poste à l'autre avec toujours la même vision d'horreur : des coureurs qui passent, passent, passent
sans cesse, en file indienne, haletant, cracahant, suant, alors que mon portable sonne pour la 4 ème fois depuis ce matin et que la petite .... (je dois rester discret et préserver ma vie privée) donc la petite
 .... m'appelle en disant : quand es-ce que tu rentres, le café est chaud, les croissants frais et je me languis de toi .....

- se retrouver tous parqués dans cette salle impersonnelle et boire ... sous la pression de mes camarades de rubalise 6 bières en 9 minutes (si vous croyez que ça fait plaisir
de boire quelque chose que l'on aime pas forcément ...) avant que d'avaler un plat typiquement français : en plus il faut débarasser la table et ... le plancher par la suite.

Bref, j'avais déjà été fortement sollicité la semaine précédent cet événement pour tracer, rubaliser, repérer et arpenter la campagne en bottes en caoutchouc (quelle élégance, si
ma mère me voyait ...) qu'il a fallu remettre ça les jours suivants pour tout défaire !!! et pourtant avec mon apprenti charpentier-menuisier-bricolo-constructeur nous avions réalisé de grandes choses
dont le travail n'a semble t-il pas été apprécié à sa juste valeur, pourtant un petit mot en passant du genre :

  "superbe votre pont en palettes dont l'axe principal a été renforcé par 2 madriers de 3 m qui assurent à l'ensemble une remarquable rigidité et nous permettent  
  de franchir ce délicat passage et nous propulsent avec aisance de l'autre côté du point ou nous nous trouvions, et cela en toute sécurité grâce à la
  corde que vous installatent avec beaucoup d'à-propos" 

c'était trop demandé une petite remarque comme celle-ci ???

Sinon pour le reste tout s'est bien passé »

 

Vincent Dalloz :

« P‌our ma part, c'était la première fois que l'honneur m'avait été fait de pouvoir participer à l'organisation de cette édition 2017 du Pastel, en étant responsable de la zone 1.
Vu de l'intérieur, je pressentais déjà que l'ambiance allait être au Top et la fête très réussie, car tout était mis en oeuvre pour le bonheur sportif et festif des participants.
​Les inscriptions n'ont cessé de croître les jours précédents la course et plus la date du départ approchait, plus la tension était palpable.
Etant posté comme signaleur les jours "J", j'ai pu mesurer la satisfaction et l’entrain des coureurs.
Une fois les courses passées et de retour dans la salle des fêtes, j'ai pu voir que le groupe de musique "féraillait" lui aussi à son poste, et l'ambiance était à son comble. Et tout cela, en appréciant une, deux, voire trois bonnes bières de notre sponsor !
En résumé, une superbe aventure sportive et humaine vécue au sein de la tribu orange. »

 

Alain Mialon :

« Au delà d'une grande satisfaction liée au record du nombre de participants, j'ai vécu deux très belles journées de course...

La nocturne , avec son serpentin incessant de frontales , a été une vraie réussite même si pour les signaleurs c'est plus compliqué d'assurer une sécurité optimale pour les coureurs.
Les courses de jours ont été aussi fortement appréciées des coureurs et il a été plus facile de les encourager individuellement. C'est un atout supplémentaire, gratuit , festif qui leur permet de se dépasser dans l'effort...

Les parcours ont restitué aussi le plaisir que avons pris nous même pour les aménager ; c'est un élément important pour fidéliser les participants pour les éditions à venir. Les retours sur le sujet sont unanimes et c'est une satisfaction supplémentaire pour nous qui avons oeuvré dans ce sens.
Voilà, vivement les prochaines éditions pour faire perdurer une incontournable​ fête du trail à Balma...
Vive le trail...........du Pastel !!! »

J'ai bien sur apprécié la bière (les bières) l'arrivée, sans oublier le super couscous et le tout dans une excellente ambiance musicale qui m'a ramenée quelques années en arrière, mais au fait, on faisait comment les éditions précédentes ?


 

Didier, Tu t’es occupé de lister l’ensemble des bénévoles avant le Trail, comment juges-tu ce nombre de participants ? Est-ce une réussite de réunir autant de monde ?

Didier Arnal-Brezun :

« Cette année, nous avons pu compter sur une cinquantaine de signaleurs chaque jour et en tout 150 bénévoles.

Sur le parcours, c'est une dizaine de plus que l'année dernière et donc plus de sérénité pour les organisateurs, plus de sécurité pour les coureurs et plus de confort pour les signaleurs.

C'est la force du club de réunir autant de bénévoles autour de cet événement même si la tâche n'est jamais gagnée d'avance.

 

Au final, l'assurance de bons moments partagés ensemble avec le couscous en point d'orgue ... si la bière et la fatigue d'un week-end bien rempli ne nous ont pas achevé avant ! »


La rédac' pour notre site www.cabalma-athle.fr, novembre 2017.