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Activité physique et fonction cardiaque
 
Activité physique et fonction cardiaque17-04-2014

Activité physique et fonction cardiaque

On le savait, mais à la rédac', on se dit qu'un petit rappel ne pouvait pas être inutile.
La rédac' vous propose donc de lire cet intéressant article, issu du site MMSport+ :

L’activité physique pratiquée régulièrement a des effets positifs sur la fonction cardiaque

A court terme

  • Une fréquence cardiaque de repos et à l’effort moins élevée : diminution de la sollicitation et de la fatigue cardiaques.
  • Une pression artérielle moins élevée : le travail d’éjection du sang du cœur vers les artères est moins important.
  • Une augmentation du volume d’éjection à chaque contraction, au repos et à l’effort

A moyen terme

  • Une force de contraction cardiaque augmentée
  • Une consommation maximale d’oxygène plus élevée traduisant une capacité cardio-respiratoire de meilleure qualité.
  • Une amélioration de la capacité à réaliser un effort de courte durée sans oxygène.

Ces effets positifs apparaissent en quelques semaines à condition que la pratique soit régulière (au moins 3 fois par semaine par séances de 30 minutes).

A l’inverse l’arrêt de la pratique entraîne la disparition des bienfaits de l’activité physique en moyenne en 3 à 6 semaines selon les individus.

 

L’activité physique a une action protectrice sur le système cardio-vasculaire

L’activité physique a une action protectrice sur le cœur :

  • en provoquant une vasodilatation des artères : le travail d’éjection du sang du cœur vers les artères s’en trouve facilité avec une moindre sollicitation de la force contractile du cœur.
  • en protégeant les artères coronaires grâce à son action sur les facteurs de risques cardio-vasculaire.
  • en améliorant la fluidité du sang et en réduisant le risque de thrombose (caillots responsables d’infarctus) des artères coronaires.
  • en réduisant les besoins en oxygène du cœur pendant à l’effort.
  • en diminuant le risque de trouble du rythme par amélioration de la stabilité du système électrique du cœur.

La somme de ces bénéfices donne à l’activité physique pratiquée régulièrement un rôle fondamental dans la prévention des accidents cardio-vasculaires.

L’activité physique pratiquée en dehors de toute contre indication et de manière régulière contribue à la diminution des facteurs de risque cardio-vasculaire.

 

L’activité physique régulière réduit efficacement un nombre important de facteurs de risque cardio-vasculaire :

  • une réduction de la quantité graisse intra et extra abdominale (retentissement esthétique non négligeable !
  • un maintien du poids, sans amaigrissement si l’activité physique pratiquée régulièrement n’est pas associée à un apport calorique mieux adapté (en quantité et qualité) aux besoins énergétiques.
  • une réduction de la pression artérielle, facteur de risque majeur, ce qui peut aider à réduire les doses de traitements anti hypertenseurs. Attention, cela ne doit se faire que sur avis médical.
  • une réduction de la résistance à l’insuline et de l’hyper insulinémie, et donc un meilleur équilibre glycémique dans le cadre du diabète de type 2.
  • une augmentation du HDL cholestérol (le bon cholestérol).
  • une action sur les plaquettes (adhésivité et agrégation) permettant une meilleure fluidité du sang.

 

C’est essentiellement l’activité physique en endurance qui est recommandée pour le cœur (cette notion tend à être discutée actuellement) :

L’activité en endurance aérobie pratiquée régulièrement (idéalement quotidiennement) d’une durée de 30 minutes est celle qui est recommandée pour protéger le cœur et lutter efficacement contre les facteurs de risque cardio-vasculaire.

Elle doit systématiquement être précédée de 5 à 10 minutes d’échauffement et suivie de quelques minutes consacrées à réaliser des étirements.

Cette durée minimum de 30 minutes/jour semble celle qui garantisse le mieux un effet protecteur. C’est donc le minimum requis : il n’est pas interdit de faire plus à partir du moment où cela est possible à la fois en termes de condition physique et de temps disponible.

Il est toujours conseillé de débuter progressivement sans recherche de performance puis d’augmenter graduellement durée et intensité de l’exercice au fur et à mesure des sessions.

Récemment, il a été prouvé que deux séances de 15 minutes ou trois de 10 minutes dans la journée avaient la même efficacité en termes de prévention. L’intérêt est évident pour ceux dont l’emploi du temps est surchargé.

 

L’activité physique bien pratiquée n’est pas dangereuse pour le cœur !

Le seul vrai risque pour le cœur c’est l’inactivité ! (voir l’article BOUGEZ PLUS !)

Cette absence de danger n’est vraie que si vous ne présentez pas de contre indication à la pratique sportive.

Il faut s’échauffer et respecter ses limites du moment (condition physique, âge, fatigue, conditions atmosphériques…)

La reprise d’une activité physique peut se faire sans l’avis préalable d’un médecin sauf dans le cadre d’une prise de licence sportive (cela ne sera sans doute plus vrai dans quelques mois).

Dans le cadre d’une prise de licence un bilan médical adapté vous sera prescrit (selon votre âge et vos antécédents médicaux).

Il faut aussi savoir adopter les bons réflexes : au moindre problème type douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal : cesser l’activité et consulter en urgence. La grande majorité des « crises cardiaques » est précédée dans les 48 heures d’une douleur annonciatrice. Celle-ci aurait permis, si les patients en avaient parlé avec un médecin de poser le diagnostic, de débuter un traitement efficace et d’éviter l’infarctus et ses conséquences souvent désastreuses.

 

L’activité physique participe à la régulation de la pression artérielle (facteur de risque cardio-vasculaire majeur)

Les effets à court- et moyen-terme ?

L’activité physique permet de mieux stabiliser les chiffres de la pression artérielle. C’est l’activité en endurance (aérobie) sur un temps assez long et pratiquée régulièrement (30 à 40 minutes 4 à 5 fois par semaine, en dehors de toute contre indication médicale) qui a montré la meilleure efficacité (hors contre-indication médicale bien entendu).

La pratique régulière d’une activité physique fait partie de la prise en charge de toute hypertension artérielle. Cet effet est parfois spectaculaire.

Ce bénéfice est plus important chez la femme.

L’adhésion à un programme d’activité physique de même que la perte de quelques kilos de graisse, un apport en sel modéré et une consommation saine d’alcool et l’arrêt du tabac peuvent parfois permettre de stabiliser la pression artérielle et éviter un traitement médicamenteux au long cours.

Article tiré du site MMSportPlus pour notre site www.cabalma-athle.fr, avril 2014